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Rencontre avec Alexis Goncalves Pereira
dimanche 14 mars 2021
A 23 ans, Alexis Goncalves Pereira vit sa seconde saison en professionnel avec la La Berrichonne de Châteauroux (Ligue 2). Au lendemain de la rencontre au stade Bonal contre le FC Sochaux-Montbéliard (buteur décisif au match aller), cet attaquant prometteur passé par le club de Jura Dolois a accepté pour nous de revenir sur son parcours.
Bonjour Alexis, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Alexis Goncalves Pereira, 23 ans, je suis originaire du Rhône-Alpes, plus précisément dans le 01 (Ain). J’ai débuté le football à l’âge de 6 ans et actuellement, je joue à la Berrichonne de Châteauroux où j’ai signé mon 1er contrat professionnel.
Que retiens-tu de ton passage à Jura Dolois ?
Jura Dolois est un bon club où j’ai beaucoup appris sous la tutelle d’Abdelhak El Fadil ou encore Johann Chapuis. J’ai pris beaucoup de plaisir à évoluer dans l’équipe d’Abdelhak, qui m’a accordé une grande confiance...
Une anecdote en particulier ?
Lors des 64ème de finale de la gambardella face au FC Saverne, je débute sur le banc suite à un problème musculaire, au côté de Rayane Fatmi, coéquipier de l’époque.
Mené 1/0 avant la mi-temps, le coach (Abdelhak) décide de me faire rentrer pour revenir au score. En l’espace de 30 minutes, la rencontre bascule, je marque à 3 reprises.
Après un pari lancé avec Rayane, suite au 3ème but que je marque, je cours en sa direction et je me blesse de nouveau au même endroit. Malheureusement, je ne termine pas le match mais nous décrochons la qualification en 32ème, Petite dédicace à Rayane.
Peux-tu nous décrire ton parcours depuis ton passage au sein du club ?
A l’issue de cette saison prometteuse, et suite aux observations de Mourad El Fadil que je remercie de nouveau, qui prendra contact avec Jean Carl Tonin (recruteur qui a notamment découvert, Raphaël Varane ou encore Gaël Kakuta au RC Lens), je suis invité à intégrer le centre de formation du DFCO.
2 ans plus tard et après avoir énormément appris, notamment au contact des pros, je signe à Grasse et ensuite à Toulon en N2 pour finalement, signé il y a 1 an et demi, mon premier contrat professionnel à Châteauroux en Ligue 2.
Considères tu ton passage à Dijon comme un échec ou un tremplin ? Peux tu nous dévoiler les raisons de ton départ ?
Je ne considère pas mon passage comme un échec ni un tremplin mais plutôt comme une période d’apprentissage.
Une structure professionnelle où j’ai pu énormément apprendre au contact des éducateurs de l’époque : Grégory Peres (Adjoint d’Olivier Dall’Oglio au Stade Brestois et David Linares : Entraîneur du DFCO en Ligue 1).
J’ai pu côtoyer les pros et poursuivre mon cursus de formation en national 3 avec l’équipe réserve du DFCO.
Le club ne souhaitait pas me proposer de contrat professionnel, j’ai pris la décision de quitter le club pour continuer à progresser et ne pas me satisfaire seulement de la N3, ni des apparitions sur les séances avec les pros.
Tu as su rebondir en National 2 à Grasse et ensuite à Toulon, deux clubs ambitieux du sud de la France, a t il été difficile de s’éloigner de ses proches ?
Je suis très attaché à ma famille et particulière à ma maman, l’éloignement et mon temps de jeu réduit à Grasse ont été deux éléments clefs, qui ne m’ont pas permis de totalement m’épanouir malgré une seconde partie de saison très positive (9 buts en N2).
Mon passage à Toulon à été très satisfaisant, avec un cadre de vie plus agréable et un rapprochement de ma maman qui m’ont permis de jouer totalement libéré, fournir de bonnes prestations et à l’issue de la saison d’accéder au championnat de N1.
Sollicité par plusieurs structures professionnelles dont l’AS Saint Étienne, pourquoi avoir finalement opté pour le club de Châteauroux ?
L’AS Saint Étienne est un grand club, mais il me paraissait prématuré d’opter pour une structure aussi ambitieuse avec des joueurs confirmés.
Châteauroux était une opportunité à saisir, qui me permettait de prétendre à un temps de jeu plus conséquent et surtout gravir les échelons au sein d’une structure formatrice.
Aujourd’hui, tu es attaquant en Ligue 2 à la Berrichone de Châteauroux, un championnat réputé difficile, qu’en penses-tu après avoir eu l’opportunité d’évoluer à tous les échelons du foot amateur (N3 à N1) ?
Il est beaucoup plus difficile de réaliser autant de différences sur le plan athlétique.
Toutes les équipes sont composées de joueurs prometteurs, Il est nécessaire d’être encore plus juste techniquement et d’être beaucoup plus instinctif.
Un championnat difficile mais très formateur, où il est nécessaire d’être à 100% de ses capacités pour être en mesure de postuler à une place chaque week-end.
Beaucoup de jeunes rêvent aujourd'hui de suivre tes traces et d'accéder au monde professionnel, quel est le conseil que tu donnerais aux jeunes actuellement au JDF ?
Le conseil que je pourrais donner aux jeunes du club, c’est de toujours croire en vos rêves.
Il est nécessaire de redoubler d’efforts en période de doute et s’entourer de bonnes personnes pour vous accompagner.
Plaisir, détermination, travail et persévérance sont des notions clefs pour continuer à évoluer et gravir les échelons.
Pour conclure Alexis, que peut on te souhaiter pour cette fin de saison et la suite de ta carrière ?
J’aimerais souhaiter une bonne fin de saison au club de Jura Dolois dans son ensemble, malgré les difficultés causées par le covid.
J’espère pouvoir aider mon club à se maintenir et continuer à progresser sur tous les aspects du jeu.
Je tenais à remercier les frères El Fadil : Mourad et Abdelhak, qui ont su croire en moi et qui participent à ma réussite actuelle.
Je vous souhaite à tous de la réussite dans vos démarches, la santé et surtout de toujours positiver malgré cette période difficile.