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David Linarès est passé par l'US Tavaux Damparis
lundi 07 décembre 2020
Nommé nouvel entraîneur du Dijon FCO en novembre dernier, David Linarès est un ancien joueur professionnel natif de Lons-le-Saunier. Mais saviez-vous qu’il avait évolué dans notre club ? Plus précisément à l’US Tavaux Damparis (avant la fusion avec le FC Dole) où il a passé 1 saison dans la classe foot du collège des Vernaux, c’était en 1988-1989. Il s’est ensuite dirigé vers le BRC avant de vivre une belle carrière de footballeur professionnel, notamment à l’Olympique Lyonnais avec qui il a été sacré Champion de France en 2002. Nous le remercions, ainsi que son club du DFCO, pour l'interview qu'il nous a accordé :
Quel souvenir gardes-tu de ton passage à l'US Tavaux Damparis ? Te souviens-tu éventuellement de tes entraîneurs / éducateurs / de la classe foot du collège ?
« J’avais 12 ans et c’était la première fois que je quittais mes parents. J’étais à l’internat. C’était un saut dans l’inconnu. Ce qui m’avait animé à l’époque, c’était la passion du jeu et du foot. J’étais prêt à faire ces sacrifices-là, à savoir partir du lundi au samedi. Je me souviens qu’au début c’était difficile de quitter le cocon familial et de vivre un peu de ces propres ailes. J’étais au collège à Tavaux mais l’internat était à Dôle. Je me souviens de cette vie en communauté. C’était un nouveau départ pour moi. Je me rappelle bien sûr de mes éducateurs notamment Patrick Marle qui était responsable du sport étude. C’est lui qui nous entraînait. J’aimais beaucoup sa personnalité, c’était un ancien joueur de D2 du club. J’aimais beaucoup ces entraînements qui étaient basés sur le jeu avec ballon. Je me souviens aussi de mes coéquipiers de l’époque, on est d’ailleurs encore en contact avec certains. Pour moi, ce sont vraiment de très bons souvenirs. »
Beaucoup de jeunes rêvent aujourd'hui de suivre tes traces et d'accéder au monde professionnel, quel est le conseil que tu donnerais aux jeunes actuellement au JDF ?
« Le premier conseil c’est de croire en ses rêves. Quand on vient du Jura, une région peu desservie par le football de haut niveau mise à part Sochaux et Dijon, c’est délicat. Il faut être porté par l’envie et la passion. J’avais fait ce choix très tôt dans ma tête. J’avais envie d’aller au bout de ce rêve en tant que joueur, c’était quelque chose qui m’animait. A 12 ans, j’avais décidé de quitter ma famille, à 13 ans je suis parti à l’internat à Besançon, je rentrai tous les quinze jours ou trois semaines chez moi, et à 14 ans je suis rentré au centre de formation de l’OL. Forcément le facteur géographique a été un problème mais j’en ai fait une opportunité, une force. Ce sont ces moments qui m’ont marqué très jeune, et qui m’ont donné un trait de personnalité particulier que j’ai encore aujourd’hui. Je dirais aux jeunes joueurs d’être persévérants, et tenaces par rapport aux épreuves. Il faut croire en ses rêves et se donner les moyens d’y accéder. »